Marcher, créer : déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle
L'ouvrage Marcher, créer : déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle de Thierry Davila explore la relation entre la marche et la création artistique dans la fin du XXe siècle. Il s'agit d'une sélection choisie d'artistes et de mouvements qui ont utilisé la marche comme moyen d'exploration, de découverte, de méditation, de création, d'engagement et de résistance politique. L'auteur explore la dimension esthétique, sociale, politique et environnementale de cette pratique artistique.
Les mouvements artistiques liés à la marche
L'auteur met l'accent sur les artistes et les mouvements qui ont utilisé la marche comme moyen d'expression artistique. Une grande partie de l'ouvrage est consacrée à l'Internationale Situationniste, un mouvement intellectuel et artistique de la fin des années 1950 et du début des années 1960, qui prônait la dérive. La dérive était une pratique psychogéographique qui visait à explorer la ville sans but précis, en se laissant guider par les aléas du terrain et les émotions de l'instant. L'Internationale Situationniste était un mouvement politique qui cherchait à subvertir le capitalisme et la société de consommation en transformant les espaces urbains en lieux de créativité et de liberté.
Les artistes et leurs œuvres
Parmi les artistes explorés par l'auteur, on retrouve des noms tels que Francis Alÿs, Mona Hatoum, Hamish Fulton, Richard Long, Sophie Calle, Christian Boltanski, et bien d'autres encore. L'auteur décrit leurs parcours, leurs expériences et les œuvres qu'ils ont créées à partir de la marche et de la dérive. Certaines œuvres sont des installations, d'autres sont des photographies, des vidéos, des performances ou des écrits. Toutes ont en commun d'avoir été créées à partir de l'expérience de la marche et de la dérive.
La marche comme expérience esthétique
La marche est décrite par l'auteur comme une expérience esthétique qui permet de ressentir le monde de manière intense et immédiate. Elle permet de découvrir des lieux méconnus, de se perdre pour mieux se retrouver, de rencontrer des personnes inattendues, de ressentir les différences climatiques, de développer une perception plus fine de l'espace et du temps. La marche apparaît ainsi comme un moyen de se reconnecter à soi-même et au monde, de sortir de la routine et de la monotonie pour découvrir la beauté de l'instant présent.
La marche comme engagement politique et social
L'auteur décrit également comment la marche peut devenir un moyen d'engagement politique et social. Il montre comment les artistes ont utilisé la marche pour protester contre les injustices sociales, pour mobiliser les habitants des quartiers populaires, pour sensibiliser aux questions environnementales. La marche apparaît alors comme un moyen d'affirmer sa présence dans l'espace public, de prendre la parole, d'exprimer son mécontentement et de revendiquer des droits.
Conclusion
En conclusion, Marcher, créer : déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle de Thierry Davila est un ouvrage qui explore la relation entre la marche et la création artistique dans la fin du XXe siècle. Il montre comment la marche peut être utilisée comme moyen d'exploration, de découverte, de méditation, de création, d'engagement et de résistance politique. Il met en avant la dimension esthétique, sociale, politique et environnementale de cette pratique artistique. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à l'art contemporain, à la marche et à la relation entre l'homme et l'espace.
Références:
Marcher, créer: déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin ...
books.google.com/books/abou...Marcher, créer : Déplacements, flâneries ... - Médiathèque de Poitiers
www.mediatheques-grandpoiti...Marcher est une expérience libératrice, qui nous permet de créer de nouveaux déplacements et de nouvelles flâneries.
Dans le monde de l'art, la pratique de la marche est devenue un puissant outil de création. Déplacements lent et méditatifs, flâneries aléatoires, traversées des villes à pied, toutes ces formes de marche sont reconnues comme étant un prisme de perception et d'expression artistique. Dans certains cas, la marche peut même se transformer en un médium pour créer des œuvres d'art, se manifester à travers la performance, la poésie et la vidéo.
Pour moi, la marche est un moyen puissant pour se reconnecter avec soi et avec l'environnement. Ma plus grande expérience personnelle de marche provient de mes nombreuses balades dans la nature, où je prends le temps de savourer chaque étape, de savourer le silence et de me sentir en harmonie avec l'environnement qui m'entoure.