Marcher, créer : déplacements, flâneries, dérives dans l'art
La marche est une pratique artistique qui prend de plus en plus d'ampleur dans le monde de l'art contemporain. Les déplacements, flâneries et dérives dans l'art se développent depuis la fin du XXe siècle et ont été largement étudiés et explorés par les artistes et les écrivains.
Les ouvrages sur la marche dans l'art
Plusieurs ouvrages ont été publiés sur le sujet. L'un d'entre eux est "Marcher, créer - Déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle" écrit par Thierry Davila et édité par Du Regard Eds.
Ce livre met en avant la fonction plastique de la marche et son impact sur la création artistique contemporaine. L'auteur choisit des recherches contemporaines pour montrer comment la marche est devenue une pratique artistique à part entière et comment elle est utilisée pour créer des œuvres d'art. Le livre est disponible sur fnac.com.
Un autre ouvrage qui explore les déplacements, les flâneries et les dérives dans l'art est "Marcher, créer: déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle" écrit par Thierry Davila. Ce livre est disponible sur doc.macval.fr.
Les pratiques artistiques liées à la marche
La marche n'est pas seulement une pratique artistique, elle est également à l'origine de nombreuses pratiques artistiques :
- La flânerie est une pratique qui consiste à déambuler dans la ville sans but précis et qui peut être considérée comme une forme de résistance face à la pression de la société de consommation. Elle a été explorée par de nombreux artistes, dont Guy Debord, qui a écrit "Théorie de la dérive" en 1956 pour décrire cette pratique.
- La dérive est une pratique qui consiste à se laisser aller au hasard dans la ville en se laissant guider par les sensations et les rencontres fortuites. Elle a été popularisée par les surréalistes et a été utilisée par des artistes comme Francis Alÿs, qui a créé des œuvres d'art en se laissant guider par le hasard dans des villes du monde entier.
- Le land art est une pratique artistique qui consiste à créer des œuvres d'art en utilisant des éléments naturels tels que des pierres, des feuilles ou des branches. Les artistes qui pratiquent le land art utilisent souvent la marche comme moyen de se déplacer dans la nature et de trouver des matériaux pour leurs oeuvres.
Les artistes marcheurs
De nombreux artistes contemporains ont intégré la marche dans leur processus créatif. Parmi eux, on peut citer :
- Richard Long, qui est considéré comme l'un des pionniers de l'art de la marche. Il a réalisé des œuvres d'art en marchant dans la nature et en utilisant les matériaux qu'il trouvait sur son chemin.
- Sophie Calle, qui a réalisé plusieurs projets artistiques en marchant dans la ville. Dans son œuvre "Les Aveugles", elle a demandé à des inconnus de la guider dans Paris en se laissant guider par le hasard.
- Hamish Fulton, qui a réalisé des œuvres d'art en marchant dans la nature et en écrivant des poèmes sur sa marche.
Conclusion
La marche est devenue une pratique artistique à part entière dans l'art contemporain. Les déplacements, flâneries et dérives dans l'art sont utilisés par de nombreux artistes pour créer des œuvres d'art qui explorent la relation entre l'homme et son environnement. Les ouvrages sur le sujet, tels que "Marcher, créer - Déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle" de Thierry Davila, sont de plus en plus nombreux et témoignent de l'importance de cette pratique artistique.
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www.librairiejeudepaume.org...Marcher, créer : Déplacements, flâneries ... - Médiathèque de Poitiers
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www.librairie-compagnie.fr/...Marcher crée une nouvelle façon de voir le monde, une façon plus intime et plus intégrée que d'autres outils de déplacement. Les flâneries et les dérives sont des formes d'art qui font appel au mouvement à travers des promenades à pied et des déplacements à l'intérieur des villes. Ces formes d'art encouragent le voyageur à explorer les rues de la ville, à entrer en contact avec les autres, à découvrir les formes architecturales et les sons des environs. On peut aussi admirer les couleurs et les scènes variées qui surgissent de la ville.
Les dérives et les flâneries peuvent être une merveilleuse forme d'expression personnelle. Elles nous permettent de nous échapper de nos routines habituelles et de nous connecter à un nouvel environnement. La découverte des alentours peut nous donner des perspectives nouvelles, et nous ramène à un état mental plus libre et plus ouvert. De plus, elles nous offrent l'opportunité de faire des connexions sociales, ce qui peut améliorer la qualité de vie.
En tant qu'amateur de l'art de la promenade à pied, j'ai fait des dérives et des flâneries dans plusieurs villes à travers le monde. C'est toujours une expérience enrichissante et mémorable. J'ai particulièrement apprécié ma promenade à Amsterdam, où j'ai visité des rues animées, admiré des maisons colorées et pris le temps de parler avec quelques personnes locales. Cette dérive m'a fait sentir comme si j'étais chez moi et m'a donné une meilleure compréhension des différents aspects ...